En quoi The Lost King est important

The Lost king conduit vers  de nombreuses artères de réflexion comme par-exemple : 

  • La répétition au-delà du temps des rapports dans la société, que ce soit celle du 15ème siècle anglais ou celle du 21ème siècle, il y a les puissants et les dominés. Richard III, dynastie des Yorks écrasé par la dynastie des Tudor ; l’employé exclue d’une promotion par son employeur décideur.
  • l’histoire : qui écrit l’histoire, comment est-elle écrite et dans quelle intention. Richard III est décrit comme un tyran par les historiens à la solde du pouvoir. 
  • le corps, la maladie et la notoriété d’une personne : que ce soit le roi – difforme – que ce soit l’employée refusée à une promotion en raison de sa maladie. La maladie, la différence corporelle préjuge du regard posé sur la personne et ses capacités intellectuelles.
  • la dominance d’un savoir académique sur les recherches d’amateurs d’histoire : les ricardiens sont considérés comme farfelus par les chercheurs universitaires académiques. Le dialogue s’avère impossible. 
  • la prépondérance de la réflexion intellectuelle sur le ressenti, l’émotion : Philippa est considérée comme hystérique par le responsable du budget de l’Université de Leicester. 
  • la misogynie.  

L’intrigue

Inspiré d’une histoire vraie des années 2010, ce docudrama met en scène Philippa Langley, qui, à la suite d’une représentation théâtrale de l’oeuvre de William Shakespeare (1564-1616), Richard III (date d’écriture de la pièce 1591-92), s’entiche de donner la version véritable de l’histoire de ce roi anglais, qui a régné de 1483-1485). Cette historienne amatrice  s’entiche, avec l’aide des ricardiens, de redorer le blason de ce roi considéré comme tyran par les historiens et les chroniqueurs royaux des Tudor. Elle parvient à obtenir en 2015 la seconde inhumation de Richard III dans la cathédrale Saint-Martin de Leicester.

Les personnages

Richard III (1452-1485) (Harry Lloyd), mort à la bataille de Bosworth, dernier roi d’Angleterre de la maison d’York. C’est Henri Tudor qui lui succède sur le trône. Il apparaît aux yeux de Philippa et lui parle.

Philippa Langley (Sally Hawkins), l’historienne amatrice est atteinte d’un syndrome chronique de fatigue. Ces malades ont un sommeil qui n’est pas réparateur, et se lèvent épuisés, victimes d’une fatigue permanente qui dure au-delà de 6 mois. 

John Langley (Steve Coogan), son mari et ses deux enfants. Entourants, bienveillants, et aidants.

Richard Buckley (Richard Addy), l’archéologue. 

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