Pay what you want

Sur le site Wikipedia, à l’article le prix libre, aussi appelé en anglais Pay what you want (PWYW), on peut lire que c’est l’acheteur qui fixe son prix en fonction du service qui lui a été apporté. C’est un fonctionnement économique pratiqué dans les milieux artistiques (payer au chapeau) mais aussi plus récemment dans d’autres secteurs d’échange commercial, notamment pour les achats des produits de première nécessité.

Adopter le prix libre et conscient, c’est lever la discrimination financière, en autorisant toute personne qui le souhaite à accéder à une thérapie analytique. L’analysant possède le pouvoir d’estimer le prix qu’il ou elle est disposé.e à mettre pour comprendre sa propre vie et ses tourments.

Le prix de mes séances

Je fais le choix d’établir un prix libre et conscient, pour que – si cela fonctionne bien – ceux qui peuvent payer un peu plus permettent à ceux qui ne le peuvent pas d’accéder à leur propre analyse.

La juste contribution

J’ai estimé que 40 euros est la somme que j’aimerai recevoir. Ce prix de 40 euros par séance tient compte de mes investissements liés à l’exercice de la psychanalyse.

La place de l’argent dans nos vies

Payer ses séances à hauteur de ce que l’on considère pouvoir payer amène à réfléchir à la place que nous accordons à l’argent. En parler, c’est déjà commencer son analyse.

Guylène Dubois, Sur le divan sétois.

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